Le “zéro déchet” est une démarche pour réduire notre impact négatif sur l’environnement en limitant au maximum la quantité de déchets que nous produisons. Le « zéro déchet » est donc un horizon à atteindre. Sachant que « le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas » !

 

L’intérêt de l’emballage en verre

Les déchets plastiques polluent, on le sait. Mais c’est dès sa phase de production, au moment de l’extraction du pétrole, que le plastique est une source de pollution. L’étape suivante est celle de la fabrication du plastique dans les usines chimiques. Les consommateurs sont eux aussi largement exposés. La principale source d’exposition serait « la migration des produits chimiques contenus dans les emballages vers la nourriture ou la boisson ».

Seuls les plastiques de type bouteilles en PET (polyéthylène téréphtalate) peuvent se plier aux contraintes du recyclage en boucle fermée et être régénérés pour une utilisation identique.

Ainsi le recyclage d’une matière ne s’inscrit dans un principe d’économie circulaire que si la boucle peut être reproduite à l’infini. Ce qui est quasiment le cas pour le verre ou le métal.
Il vaut donc mieux privilégier les contenants réutilisables et développer des systèmes de distribution basés sur la réutilisation, comme la consigne par exemple.

 

La consigne pour une réduction significative des déchets

Un exemple classique est fourni par le mouvement Rifiuti Zero italien avec le du cycle de vie d’une bouteille de lait en verre. La ressource initiale est la silice, transformée en pâte de verre à haute température, puis en bouteille.

Encore aujourd’hui, la gestion des déchets consiste soit à jeter la bouteille en décharge, soit à l’incinérer avec d’autres déchets pour la transformer en mâchefer et en déchets ultimes toxiques, ou à la recycler (mais cela nécessite presque autant d’énergie que lors de sa production).

L’approche « zéro déchet » est tout autre :
– dans cet exemple, la consigne s’applique à la bouteille lors de son achat dans un magasin,
– elle est ensuite lavée et remplie de nouveau de lait puis revendue.
La seule ressource utilisée est alors l’eau de rinçage, et la consommation d’énergie est réduite au minimum

 

Une volonté et un engagement Boc d’Oc

  • Un approvisionnement :
    – en circuit court qui limite au maximum les trajets nécessaires au transport des marchandises
    – en produits agricoles frais conditionnés pour la plus grande part dans des cagettes en bois, retournées à chaque fois aux producteurs qui les réutilisent
    – en produits agricoles secs conditionnés en vrac.
  • Un tri rigoureux des déchets et la pratique systématique du compostage lors des productions des plats cuisinés.
  • Le conditionnement des plats cuisinés dans des bocaux en verre.

 

Un partenariat privilégié avec le consommateur

  • La consigne s’applique à tous les bocaux (couvercles et joints compris)
  • les clients s’investissent dans ce partenariat en nous les retournant soigneusement lavés
  • les magasins distributeurs s’investissent dans ce partenariat dès qu’ils ont la possibilité de gérer la consigne
  • Boc d’Oc assure enfin tous les contrôles de qualité et les nettoyages qui s’imposent avant de les réutiliser sur des règles d’hygiène strictes.Crédit Photo : Marion Dutilleul